Tournez-méninges
Publié le 16 Février 2011
Ce qu'il y a de bien à avoir un blog,
c'est qu'on se fait des blogo-potes
en allant à droite à gauche
cliquer sur d'autres liens vers d'autres univers
d'autres visions du monde.
Mais surtout je me rends compte
qu'on passe tous plus ou moins par les mêmes hauts et les mêmes bas...
J'ai découvert la life de Vir il y a peu, en fin de compte,
mais en lisant son blog je peux remonter le temps
et découvrir ses histoires passées en même temps que les présentes.
C'est quelqu'un de courageux Vir.
Avec ses soucis de santé,on pourrait croire qu'elle a des raisons de se laisser aller
mais au contraire, elle met avant tout la priorité sur sa vie de jeune femme
Aujourd'hui, après que ses soucis se soient agravés ces derniers temps,
Vir nous expose ses questionnements interieurs
et surtout à propos de sa vie avec son compagnon.
Tous les blogs que je parcours
abordent forcément à un moment donné le côté coeur.
Souvent les sujets sont complexes
comme chez Yemmip ou chez Lilie dont je vous ai déjà parlé,
et les blogeurs mettent tout à plat pour y voir clair, ou du moins d'essayer.
Mais Vir, peut-être par timidité ou par pudeur
ne parle pas trop de ses amours.
Sauf aujourd'hui.
Dans mon commentaire sur son article du jour,
je lui écris sur ce que moi j'ai pu vivre par le passé,
de ce que je sais de la souffrance d'une situation sentimentale complexe.
Et c'est de ça que je voulais parler ici, chez moi.
Je voulais vous parler de la souffrance.
Hier justement à ce propos, j'ai vu un documentaire sur france 5
qui parlait des nouvelles pratiques que les hopitaux tentent de mettre en place
pour prendre en compte la douleur des patients.
Ils se rendent compte que cetres c'est jamais facile de changer les façons de faire,
mais en prennant ce facteur en compte,
on économise souvent des mois de traitement.
Quand je prends mon exemple,
je m'apperçois que quand je suis dans une situation douloureuse
que ce soit sentimental, amical ou professionnel,
j'ai toujours tendance à relativiser plus que de raison
en me disant que c'est pas si terrible que ça,
que je suis pas une chochotte, que je peux bien supporter ça.
Le "ça" ça peu être une collègue absolument imbuvable,
ou une collocataire constemment défoncée et qui fait n'importe quoi
mais aussi un petit copain ingrat au possible.
La dernière fois que j'ai parlé d'une situation de souffrance sur mon ex blog
ça m'a vallu d'être sermonnée par le boss
pour avoir mal parlé de la collègue sus-nommée.
Pourtant, dans les commentaires,
une amie IRL m'avait laissé un mot
dont je me souviens
car il avait fait écho en moi
"je pensais pas que tu souffrais autant à ton boulot"
Le mot était lançé:
je souffrais effctivement
mais j'ai toujours été habituée à ne pas dramatiser
au contraire,
par chez moi,
mieux vaut minimiser tes tracas si tu veux pas subir
l'ire maternel qui n'hésitera pas elle à te dire que tu n'es
qu'une petite bourgeoise qui fait que de geindre
(vraiment, une femme charmante ma mère)
C'est comme ça que je me suis retrouvée à plusieurs reprises
à subir des situations qui auraient pu cesser si j'avais prononcé le bon mot.
Mais surtout si j'avais pris conscience de l'état de détresse dans lequel j'étais vraiment.
Ca sert surtout à ça un blog