Le mur des lamentations

Publié le 22 Septembre 2010

Cet après-midi, je suis tombée sur cet article parru sur le site Internet du Monde.

On peut y lire les déboires de 3 salariées, licenciées pour avoir échangée sur facebook des propos qui visiblement n'ont pas plut à leur patron.

Bien sûr cette histoire fait écho à ce que j'ai vécu, bien que je n'ai pas été licenciée contrairement à elles, mais l'intrusion que peut faire un patron sur un espace que l'on pensait personnel, je comprends combien ça peut faire de dégâts.

Dans le cas de ces trois pauvres femmes, il s'agit d'une conversation qu'elles ont eu sur un "mur" facebook.

Pour ceux qui ne connaissen pas le fonctionnement, chaque personne inscrite sur facebook a un profil (c'est à dire des informations sur sa vie, comme par exemple dans quel pays on vit, si on est marié, si on a des enfants, etc...), il a aussi un mur, où ses amispeuvent lui laisser des mots pour commenter ce qu'on fait ou dit...

Le tout est d'accès limité. Seules les personnes que l'on accepte comme étant des amis y ont accès (bien que les critères de visibilité soient modulables selon le souhait de chacun).

Donc les personnes qui ont pu lire ce que ces filles se disaient faisaient forcément partie de leurs amis.

Est-ce une taupe qui aura vendu la mèche au patron, est ce le patron qui se sera fait passer pour un ami (en créant le profil de quelqu'un qu'elles connaissent)?

Le patron en question n'a rien voulu dire.

Quoi qu'il en soit, voilà où moi j'en arrive:

Avec Internet on a pensé qu'un nouvel outil s'ouvrait à nous, qu'on allait pouvoir communiquer plus facilement, plus largement...

Mais en vérité, il y a une chose qu'il ne faut pas oublier:

les écrits restent quand les paroles s'envolent...